Cycle de stage Puissances de Femmes #2 : La mère intérieure, rituel d’été
du 12/06/2025 au 15/06/2025
Réservé aux femmes
Domaine de l’Elzet, Cévennes
12 places
350 € pour le stage
270 € pour l’hébergement
Un stage pour explorer l’archétype de la mère intérieure.
Un stage pour faire le point sur la mère en soi.
Un stage pour se relier à la Terre Mère.
L’été énergétique démarre vers le 6 mai, et correspond à la période de la pleine lune. Dans le cycle de la femme, l’été correspond à l’ovulation. Dans le cycle de vie, l’été correspond aux années de fertilité. L’archétype associé est celui de la mère.
L’été, tout s’ouvre à l’extérieur et s’expose. C’est la saison de la concrétisation et de l’exposition de ce que l’on crée et de ce que l’on est. Soutenue par la puissance masculine, la femme peut être dans sa plénitude et dans l’ouverture du cœur.
Thèmes abordés pendant le stage :
– L’été de la nature, du cycle de la femme, de la vie
– L’archétype de la mère : de la mère destructrice à la
mère sauvage
– La mère que vous êtes pour vous-même
– La mère sauvage
– Enracinement et reliance à la Terre Mère
Ce stage est pour moi si :
– Guérir des blessures liées à ma mère
– Devenir une meilleure mère pour moi-même et pour les autres
– Me connecter à ma mère sauvage et développer l’abondance et la gratitude
– Oser me montrer et prendre ma place dans ce monde
– Apprendre à aimer mon corps
L’animatrice – Brigitte Laurent
« Formée à la psychothérapie, je vous accompagne sur votre chemin de vie, en particulier dans les moments de passage. Pour que vous puissiez cicatriser vos blessures, découvrir votre potentiel et osez l’exprimer. » En savoir plus>>
Ce stage est le 2ème stage du cycle de stages « Puissances de Femmes ».
« Cette mère (la mère sauvage) est une école qui nous a vues naître, une école où nous étudions et où nous enseignons, tout cela en même temps et pour le reste de notre existence. Que nous ayons ou non des enfants, que nous enrichissions la terre du jardin, le domaine scientifique ou le monde de la poésie, nous trouvons toujours la mère sauvage sur notre passage {…} »
– Clarissa Pinkola Estes, « Femmes qui courent avec les loups »
Le lieu : Le Domaine de L’Elzet
En bordure du Parc National des Cévennes, le domaine de l’Elzet est une ancienne ferme cévenole au cœur d’une nature sauvage. Lieu de ressourcement et d’émerveillement, nous y serons chaleureusement accueillies par Lisa et Jean.
Modalités de réservation
Informations pratiques :
Ce stage a lieu une fois par an, il est en résidentiel, du jeudi 19h30 au dimanche 16h. Si vous avez des restrictions alimentaires, indiquez le dans le formulaire d’inscription.
Confirmation du séjour :
Ce stage est soumis à un minimum de 8 participantes. Si ce minimum n’est pas atteint au plus tard 30 jours avant le début du stage, il sera annulé, les sommes versées vous seront intégralement remboursées.
Conditions de règlement et d’annulation :
Pour valider votre inscription, vous devez envoyer :
- un chèque d’arrhes, non-remboursables, de 105 € à l’ordre de Brigitte Laurent pour l’animation du stage
- un chèque d’arrhes de 80 € , non-remboursables, à l’ordre de SAS Domaine de l’Elzet pour l’hébergement.
Les deux chèques doivent être envoyés à Brigitte Laurent au 33 avenue du Maréchal Juin, 11 100 Narbonne.
Le solde de l’animation du stage est à régler 30 jours avant le début du stage, le solde de l’hébergement est à régler sur place (chèque ou espèces). En cas d’annulation moins de 30 jours avant le stage, ou en cas d’absence au stage, aucun remboursement n’est consenti.
La femme et l’archétype de la mère
Il y a la mère que nous avons eue…
Celle que nous sommes, pour nos enfants, réels et/ou symboliques, pour nous-même, pour les autres…
Celle dans laquelle nous plantons nos racines, la Terre Mère…
Il y a ce que nous projetons sur « la mère », ce que nous imaginons que doit être une mère. Et ces projections parlent bien sûr de notre histoire personnelle, mais aussi de toutes les injonctions socioculturelles qui pèsent sur les mères.
Il y a la “bonne” mère idéalisée, fantasmée, la mère nourricière. Il y a aussi la mère castratrice, la mère destructrice, la mère dévoratrice, redoutées. Toutes ces facettes constituent l’archétype de la mère et imprègnent l’inconscient collectif.
L’archétype de la mère nous invite à prendre soin de nous, d’abord, pour pouvoir ensuite prendre soin de l’autre. Il nous invite à être attentives à notre écologie intérieure, pour ensuite prendre soin de l’écologie du vivant.
Si nous ne nous respectons pas, nous ne pouvons pas respecter réellement les autres et le vivant. Et c’est dans ces cas-là que l’archétype entre dans son aspect sombre : la mère, épuisée (dans les deux sens du terme) devient destructrice, pour elle-même et pour les autres.
La mère intérieure
Notre relation au maternel dépend bien évidemment de notre histoire personnelle, de ce que nous avons vécu avec notre mère. Le plus souvent, la mère est bien intentionnée, mais elle n’est pas « parfaite » et ce qui peut faire souffrance pour l’enfant, c’est le décalage entre la façon dont l’aime sa mère et la façon dont il·elle a besoin d’être aimé·e.
La mère intérieure est un aspect de notre psyché qui reproduit ce que nous avons expérimenté dans notre enfance avec notre mère.
Mais cette mère intérieure est aussi constituée par notre expérience d’autres figures maternelles que nous avons croisées, et par toutes les images culturelles de la « mère » dont nous avons été imprégnées.
La relation que nous avons eue avec notre père, dans ses dimensions maternelles, participe également de la construction de cette mère intérieure.
La mère intérieure que nous avons intégrée va déterminer notre relation à nous-même, notre relation à nos enfants, réels et/ou symboliques, et notre relation aux autres.
Comme nous avons été traités enfants, nous nous traitons nous-même une fois adulte, et comme nous nous traitons, nous traitons les autres ou nous les laissons nous traiter.
Si dans notre enfance nous ne nous sommes pas senties importantes par exemple (ce qui ne veut pas dire que nous ne l’étions pas), une fois adulte nous allons continuer à nous considérer comme pas importantes et nous allons laisser les autres nous traiter comme si nous n’étions pas importantes.
Nous considérerons aussi que nos idées, nos projets, nos créations, ne sont pas importantes.
La guérison et la mère sauvage
Il n’est pas possible de modifier le passé et nos premières expériences de vie. Mais il est tout à fait possible de changer le présent et donc la façon dont nous nous traitons.
Même pour les femmes qui ont vécu une relation destructrice avec leur mère dans l’enfance, il est possible de reconstruire la mère intérieure et de faire cicatriser les blessures.
C’est cela que veut dire « devenir une bonne mère pour soi ». Et c’est ce qui permet par la suite d’être une « bonne » mère pour les autres. Je vous rappelle qu’une « bonne mère » ce n’est pas une mère parfaite, c’est une mère « suffisamment bonne » (concept emprunté avec beaucoup de joie à Winnicott!).
Dans cette réparation de la mère intérieure, intervient alors la Mère Sauvage. S’il est important de couper le « cordon psychique » avec notre mère, il est fondamental de chercher et de nous connecter à notre mère sauvage, mère emplie de sagesse, qui nous aide à nous connecter à notre nature profonde, à notre richesse et à notre puissance intérieure.
Les stages de femmes et la mère intérieure
Pour soigner et fortifier la mère intérieure de chacune, le groupe de femmes constitue une formidable matrice. Contenante et sécurisante, cette matrice permet à chacune d’être accueillie telle qu’elle est, sans jugement, sans attentes. Elle permet de montrer ses blessures et de trouver le chemin de la cicatrisation.
« Ce remède consiste à faire en sorte que la jeune mère intérieure de chacune soit maternée par des femmes en chair et en os, plus sages, plus âgées et de préférence passées à l’épreuve du feu et solides comme le roc. Après ce qu’elles ont enduré, elles ont des yeux qui voient, des oreilles qui entendent, des langues qui parlent, quel qu’en soit le coût désormais. »
— Clarissa Pinkola Estès – « Femmes qui courent avec les loups »
Le corps de la mère
Devenir mère, que ce soit d’un enfant réel, de notre enfant intérieur, d’un enfant symbolique, est un processus d’initiation. Sur ce chemin, notre corps est un formidable guide. Dès notre entrée dans la vie cyclique, il nous connecte chaque mois aux énergies « mère », lors de la période d’ovulation.
Se relier à son corps, aux cycles du vivant, permet d’appréhender la puissance de ces énergies et d’apprendre à les utiliser à bon escient. Pour nourrir notre potentiel créateur, notre capacité à nourrir et à protéger le vivant, notre puissance…
« Est-ce que vous liez votre rapport à la nature avec votre rapport à votre corps ?
Je crois que c’est par l’observation de la nature que j’arrive à lier les deux. C’est une pratique qui me réconcilie avec l’idée du temps qui passe, car une forme de beauté réside dans chaque cycle, et tout à une fin… et c’est OK.
La nature à aussi de très bonnes leçons à nous délivrer, comme celle de l’acceptation de soi. En effet, les choses de la nature n’ont rien d’autre à faire qu’exister, sans pression aucune. L’observation de la nature m’aide ainsi à m’aimer et à me célébrer chaque jour un peu plus. »
— Eloïse Mehard dans « Mon corps, ma planète », Juliette Lambot et Anne-Florence Salvetti-Lionne, Eyrolles, 2023
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