Cycle de stage Puissances de Femmes #1 : L’adolescente intérieure, rituel de printemps

mars 2025

Réservé aux femmes

Gîte Le Revel, Cévennes

12 places

350 € pour le stage
192 € pour l’hébergement

Le printemps démarre vers le 6 février, et correspond au premier quartier de lune, entre la lune noire et la pleine lune. Le printemps est aussi la saison qui correspond à la première partie du cycle menstruel, la phase pré ovulatoire. Dans le cycle de la vie, il correspond à l’adolescence.

Au début du printemps, les énergies, qui étaient très intériorisées pendant l’hiver, se mettent en mouvement : de l’intérieur vers l’extérieur. Plus de yang, moins de yin. Tout ce qui a été incubé pendant l’hiver commence à poindre… C’est la période où les femmes sont au plus proche des énergies masculines. C’est le bon moment pour les projets, mais attention au trop d’activité qui peut conduire à l’épuisement…

– Le printemps de la nature, du cycle de la femme, de la vie et ses énergies 
– Les ménarches (premières règles) la puberté et l’adolescence 
– L’archétype de la jeune fille
– Rituel de premières règles
– Équilibre yin/yang

– J’ai du mal à passer à l’action
– Je ne fonctionne que dans le faire et je m’épuise
– Je veux me réconcilier avec mon adolescence
– Je veux intégrer les énergies de la jeune fille dans ma vie
– Je veux faire la paix avec mon masculin 

Brigitte Laurent

L’animatrice – Brigitte Laurent

« Formée à la psychothérapie, je vous accompagne sur votre chemin de vie, en particulier dans les moments de passage. Pour que vous puissiez cicatriser vos blessures, découvrir votre potentiel et osez l’exprimer. » En savoir plus>>


« Il y a dans l’adolescence une énergie formidable, un potentiel incroyable, un mélange de force et de vulnérabilité {…} Mais les adolescent.e.s sont aussi merveilleux.ses, audacieux.ses, créatif.ve.s, impatient.e.s jardinier.ère.s du vivant, intrépides explorateur.trice.s de l’inconnu. Il y a dans leurs regards, dans leurs réflexions, dans leurs révoltes, une multitude de graines que nous devrions admirer et préserver. »

– Brigitte Laurent dans « Balade printanière au pays de l’adolescence« 

Le gîte Le Revel est situé dans les Cévennes, sur le causse de Blandas, dont la biodiversité est remarquable. L’énergie du Causse et du lieu soutient et nourrit le travail thérapeutique. Le lieu est géré par un collectif avec des valeurs fortes, humaines, citoyennes et écologiques. La nourriture est bio et locale. Vous logerez en chambres de 2 ou 3 personnes, chaque chambre dispose d’une salle de bain et de toilettes privatives. Les tarifs indiqués comprennent la pension complète.


Informations pratiques :

Ce stage a lieu une fois par an, il est en résidentiel, du vendredi 10h30 au dimanche 16h30. Si vous avez des restrictions alimentaires ou si vous souhaitez une chambre individuelle, indiquez le dans le formulaire d’inscription (+25 € par nuitée). Vous pouvez arriver la veille (dîner non fourni) avec un supplément de 33 € pour la nuit et le petit-déjeuner.

Confirmation du séjour :

Ce stage est soumis à un minimum de 8 participantes. Si ce minimum n’est pas atteint au plus tard 30 jours avant le début du stage, il sera annulé, les sommes versées vous seront intégralement remboursées.

Conditions de règlement et d’annulation :

Pour valider votre inscription, vous devez envoyer :

  • un chèque d’arrhes, non-remboursables, de 105 € à l’ordre de Brigitte Laurent pour l’animation du stage
  • un chèque d’arrhes de 55 € , non-remboursables, à l’ordre de SAS Revelaction pour l’hébergement.

Les deux chèques doivent être envoyés à Brigitte Laurent au 33 avenue du Maréchal Juin, 11 100 Narbonne.

Le solde de l’animation du stage est à régler 30 jours avant le début du stage, le solde de l’hébergement est à régler sur place (chèque ou espèces). En cas d’annulation moins de 30 jours avant le stage, ou en cas d’absence au stage, aucun remboursement n’est consenti.


Lié au printemps et à ses énergies, l’archétype de la Jeune fille parle de la grâce du renouveau et de l’élan vital.

« Sur les terres d’Europe, la plus ancienne représentation féminine qui exprime cette énergie est la déesse-oiseau : un oiseau aquatique, souvent un cygne {…} Cette déesse transmet l’énergie sauvage, virginale. Elle représente la vie qui jaillit, comme le germe ou le bourgeon du printemps. Elle est l’extrême potentialité, la vigueur de l’élan initial. »

Marie Pénélope Pérès et Sarah-Maria Leblanc, Sagesse et pouvoirs du cycle féminin, Éditions le Souffle d’Or, 2014

Cet archétype est aussi représenté par les déesses vierges, pas au sens de la chasteté, mais dans le sens d’une sexualité et d’une vie libre, sauvage et joyeuse, parfois guerrière. Artémis, Diane, Athéna chez les Grecs, Brigit chez les Celtes, en sont des représentantes.

Cet archétype nous relie aussi à notre enfant intérieur, à sa spontanéité, à son insouciance, à son audace, à sa créativité. Il nous permet de nous relier à notre âme d’enfant, à oser expérimenter. Mais si l’enfant en nous était trop insécure, cette énergie peut réveiller peurs et angoisses.

Le printemps et la Jeune Fille nous connectent aux énergies “masculines”, aux énergies yang, celles de l’action et du mental. Elles nous aident à nous concentrer sur nos buts et à mettre en œuvre ce qui nous permettra de les atteindre.

Elles nous aident à exécuter sans effort les tâches qui sollicitent notre mental, notre capacité d’organisation. Le risque est que, prise dans ces énergies d’action (très valorisées par la société), la femme s’épuise. 

Ces énergies nous aident à tester de nouvelles choses, à élargir notre zone de confort. Elles nous incitent à aller vers l’extérieur, vers les autres.

Il est fondamental cependant de rester centrée et connectée aux besoins de notre âme, de notre être intérieur.


Dans les âges de la vie, le printemps correspond à l’adolescence. Mais les femmes menstruées retrouvent ces énergies à chaque période pré ovulatoire. Et les femmes ménopausées, qui sont hors cycle, peuvent naviguer à leur gré dans les énergies des différentes saisons du cycle, et donc s’y connecter quand elles le souhaitent.

La façon dont nous vivons ces énergies renvoie à l’adolescente que nous avons été, au vécu que nous avons eu de ce passage, à la façon dont nous avons été accompagnées, ou pas pour la majorité des femmes, aux transmissions que nous avons reçues, ou pas…

Il est donc important d’aller revisiter cette période si importante de notre vie, pour en réparer les blessures, pour la valoriser et pouvoir ainsi utiliser ses énergies pour notre expansion.

Le groupe de femmes est particulièrement adapté pour réparer le manque de transmission, et il n’est jamais trop tard pour recevoir ce dont nous avons manqué.


Dans ce stage, vous pourrez vivre et partager un rituel de premières règles, ou rituel de ménarches.

Lors d’un rituel de ménarches, il s’agit de célébrer les jeunes filles qui ont eu leurs premières lunes, de les intégrer dans la communauté des femmes, de leur transmettre une vision joyeuse et positive des transformations de leur corps et de leur âme, tout en leur laissant le temps de grandir.

Beaucoup de femmes n’ont pas reçu de transmissions au moment de la puberté, parfois même aucune explication « technique ». Et quand il y a eu transmission, ce n’était pas forcément sur un mode joyeux. L’entrée dans la vie de femme que les premières règles représentent pour beaucoup est encore souvent vue plus comme une malédiction que comme une bénédiction.

La tradition de la gifle que donne une mère à sa fille lorsqu’elle a ses premières règles en est un exemple… frappant. Et désolant.

Les femmes ont besoin de réparation à cet endroit-là, beaucoup vivent depuis leur puberté leur corps de femme dans la honte, la souffrance ou l’indifférence.

Vivre ce rituel de premières lunes, même si vous n’êtes plus adolescente depuis longtemps, vous permettra de guérir votre féminin blessé, de découvrir le trésor qu’est votre corps de femme. Cela vous permettra de vous célébrer et de vous relier aux autres femmes. Et d’ainsi apaiser en profondeur votre adolescente intérieure.

Si vous avez une fille qui approche la puberté, je peux vous aider à organiser un rituel pour elle, contactez-moi.

Vous pouvez aussi participer avec elle au Fêter la Puberté, qui regroupe mères et filles pour préparer ce passage dans la joie et la fierté.


Important aussi de changer notre regard sur l’adolescence. Il n’est pas obligatoire que ce soit une période horrible, pour les ados et pour leur entourage. Par contre, ce passage a besoin d’être accompagné. Les ados ont besoin du soutien, de la confiance, de la force des adultes, pour pouvoir expérimenter leur être en devenir de manière sécure.

Les Chinois utilisent 2 idéogrammes pour écrire le mot “crise” : l’un qui veut dire danger, l’autre qui veut dire opportunité. En ce sens, l’adolescence est une crise. Mais une crise créatrice, qui permet à un enfant de se développer, d’exprimer son potentiel, de découvrir qui il/elle est.

Ceci à condition de vivre ce passage dans un environnement compréhensif, soutenant, sécure. On le sait, si on aide une chenille à sortir de son cocon en le déchirant à sa place, elle meurt. Pour devenir papillon, elle a besoin de cette friction, de cet effort, de ce temps.

Le rôle des parents, s’il n’est pas simple, est pourtant essentiel, aussi bien le père que la mère.


Les transmissions mère/fille

À l’adolescence, et plus encore au moment de la puberté, la jeune fille a besoin de recevoir des transmissions positives sur son corps, ses émotions, la femme en devenir qu’elle est. La mère qui, elle n’a pas forcément reçu ces transmissions, peut se sentir en difficulté. Il est alors important de s’appuyer sur d’autres supports, des femmes, des groupes de femmes, des livres… Tout ce qui permet de créer autour de la jeune fille une « tribu », un contenant aimant et soutenant.

L’image que renvoie le socioculturel ce qu’est une femme, et surtout ce qu’elle doit être et ne pas être, peut être très violente pour une jeune fille, au moment où l’intime de son corps se transforme. La puberté est une période cruciale pour l’estime de soi.

Plus la mère peut questionner les injonctions du socioculturel, plus elle peut montrer à sa fille des modèles de femmes inspirantes, et plus sa fille pourra nourrir son estime d’elle-même et se projeter dans un futur où elle pourra s’accomplir, dans tous les domaines qui seront importants pour elle.

Il est très difficile pour une femme d’être heureuse là où sa mère ne l’a pas été. Mais il est possible de couper les transmissions.

En disant tout simplement, par exemple : « Tu sais ma fille, la relation de couple / la sexualité / ma relation à l’argent / l’image de moi (selon le domaine concerné), ça a toujours / longtemps été difficile pour moi, mais j’espère vraiment que ce sera plus simple et plus harmonieux pour toi ». Et je vous le rappelle, pas besoin d’être une mère parfaite ! Nos enfants apprennent aussi de nos erreurs.

Quand la relation devient difficile

Une des spécificités dans la relation mère/fille est que la fille, pour devenir une adulte, doit s’inscrire dans un double mouvement : d’une part, elle doit s’identifier à sa mère « je suis une fille, comme maman », d’autre part, elle doit s’en différencier, pour devenir une femme autonome, tant sur le plan matériel qu’affectif.

Ce double mouvement, dans une période où l’adolescente est en pleine construction de son identité, peut s’avérer délicat. Il peut ainsi entraîner chez elle de l’agressivité vis-à-vis de sa mère. Agressivité qu’il s’agit d’accueillir, tout en la contenant.

Pour certaines jeunes filles, le seul moyen qu’elles trouvent pour se différencier est de s’opposer. À la mère de mettre des limites sur la forme, tout en comprenant le fond : ce n’est pas du rejet, du désamour, mais une difficulté à se séparer.

Dans ces moments, la présence et l’intervention du père sont nécessaires. Pour encourager le mouvement de vie de sa fille, tout en canalisant son agressivité et en faisant tiers entre sa mère et elle.


relation père fille

Même s’ils en doutent parfois, la relation que les pères ont avec leur fille adolescente est fondamentale. Elle a besoin d’être reconnue femme en devenir, elle a aussi besoin que son intimité, corporelle et affective, soit respectée.

La difficulté pour le père est de trouver la juste distance : ni trop près, ni trop loin.

Une présence juste et aimante est pourtant nécessaire à l’adolescente.

C’est le père qui aide sa fille à se différencier de sa mère. Son attitude vis à vis des femmes (sa compagne, ses amies, ses collègues, les « femmes » en général) a une grande influence sur l’estime de soi de sa fille et son devenir femme.

« Le fait que l’homme ne porte pas l’enfant dans son corps lui permet de le porter dans sa tête. La relation à sa fille s’établit ainsi plus par l’esprit que par le corps, dans un processus où ce sont avec les idéaux, les valeurs, la pensée et les désirs de son père que la fille modèle les siens. Toutefois, d’avoir éprouvé, bébé, une relation de corps avec son père est important dans sa construction car, adulte, elle n’aura pas peur des hommes. {…} D’avoir ressenti une relation de tendresse avec lui donne à la fille un « savoir cellulaire », de ce qu’est l’énergie d’un homme. »

Danièle Flamenbaum, « Femme désirée, femme désirante » , Payot, 2006

Sur ce sujet, vous pouvez aussi lire mon article : « La relation père-fille quand la puberté s’en-mêle« 

Je propose également un atelier pour les pères d’adolescentes et de pré-adolescentes.


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